·
Les neuf premiers nombres de la numérologie
ne peuvent s'obtenir que de 29 manières différentes.
La démarche suivie par la Géonumérologie s'apparente au processus de l'alchimie. Après avoir condensé l'infini des nombres dans une matrice à 9 cases, nous allons maintenant étudier les manières d'obtenir ces 9 premiers nombres.
Pour cela, nous allons identifier la décomposition qui précède le nombre-réduit.
Connaître une nombre, c'est d'abord le relier à d'autres nombres dont il procède nécessairement, à d'autres éléments qui déterminent préalablement sa formation.
Coagula et Solve
En étudiant comment tous les nombres se réduisent aux neuf premiers, la géonumérologie permet d'identifier 29 possibilités uniques. Si tous les nombres d'une même colonne ont bien le même nombre-réduit (première ligne du tableau), tous n'y parviennent pas de la même manière.
On voit que la réduction d'un nombre peut s'obtenir de plusieurs manières (sauf pour 1).
Si on prend l'exemple du nombre 5 dans le tableau de droite (5eme colonne), on voit qu'il existe trois possibilités uniques (sans les doublons : cases grisées) d'obtenir le nombre 5 :
122334455 ~ 543212345
Détail des 29 possibilités d'obtenir les 9 nombres-réduits :
« Donc l'idée de tout nombre entier est essentiellement composée par la multiplication de l'idée simple, et le degré de sa composition ou de son produit se mesure par le nombre d'unités qu'il contient, ou par le rang qu'il occupe dans l'échelle infinie des nombres. »
De l’Unité ~ Martin Etchegoyen
La numérologie, en tenant compte de la décomposition qui précède le nombre réduit,
distingue deux nombres particuliers : le 11 et le 22
Démystification et retour aux sources
La numérologie distingue deux cas de figures à part : les nombres 11 et 22 qu'elle qualifie de « maître-nombre ». Cet ajout à la numérologie antique semble provenir d'une volonté de certains auteurs de rattacher la numérologie au Tarot de Marseille. Nous allons voir que cette distinction n'est valable que si elle est étendue à tous les nombres.
Pour cela nous allons étudier les différentes manières d'aboutir d'une part au nombre 2 et d'autre part au nombre 4. Nous verrons ensuite en quoi les combinaisons 11 et 22 se distinguent, ou pas, des autres.
Décomposition arithmétique du nombre 2
Le nombre 2 ne peut s'obtenir que de deux manières : 1 + 1 = 2 et 2 + 0 = 2
La décomposition 1 + 1 représente 90% des cas.
En effet, que votre nombre donne 29, 38, 47, 56, etc on aboutit invariablement à la somme de 11 qui réduite en 1 + 1 donne 2 (ou un point plus un point donne une ligne).
Les autres cas de figure, beaucoup plus rares sont les combinaisons du type 2 + 0 (soit une ligne inscrite dans un cercle). Le cas particulier serait plutôt le nombre-source 20 qui n’apparaît qu’une seule fois entre 1 er 199 !
Il n'est donc possible d'obtenir le nombre-réduit 2 qu'à travers les nombres-sources 11 et 20 et dans la plupart des cas il s'agira ... d'un 11 (90% des cas).
Décomposition arithmétique du nombre 4
Le nombre 4 ne peut s'obtenir que de trois manières :
La décomposition 2 + 2 est aussi rare que la décomposition 4 + 0.
Le nombre 22 correspond à l'ajout de deux lignes (2), soit une croix (2 + 2).
Le nombre 40 est associé au carré, ou tétragone, deuxième polygone du cercle.
Enfin le nombre 13 se construit par ajout d'une unité (1) à un triangle (3), soit un tétraèdre.
En Géonumérologie, nous attachons de l’importance à la décomposition de l'ensemble des nombres qui précèdent les 9 nombre-réduits. Il en existe uniquement 29 en tout. Il s'agit des « nombres-sources » de la géonumérologie.