DU NOMBRE À LA FORME GÉOMÉTRIQUE

Etymologiquement, on pourrait dire que la Numérologie est un "discours sur les nombres" alors que la Géo-numéro-logie est la science du lien (Logos) qui existe entre les nombres (Numero) et la géométrie (Géo).

En raison du parallélisme absolu entre l'arithmétique et la géométrie, il est tout à fait envisageable de représenter visuellement un nombre dans l'espace à l'aide de points ou de cailloux (appelés calculi en latin) en fonction du nombre d'unités qu'il contient.

L'un des symboles les plus remarquables associés à Pythagore est certainement la fameuse Tétractys, qu'il décrit comme un "symbole immense et pur, Source de la Nature et modèle des Dieux". C'est la somme de tous les enseignements pythagoriciens

La tetractys nous fournit la première figure de chaque dimension :

• L'unité arithmétique est associée au point géométrique, considéré comme sans dimension.
• Le nombre 2 est donc composé de deux unités (points) à travers lesquelles il est possible de tracer une droite, la première forme unidimensionnelle.
• Le nombre 3 est composé de trois unités (points) à travers lesquelles il est possible de tracer un triangle, la première surface bidimensionnelle.
• Le nombre 4 est composé de quatre unités (points) à travers lesquelles il est possible de dessiner un tétraèdre, le premier volume de l'espace tridimensionnel.

« Ils considéraient les nombres comme un flot, un écoulement d'unités ou monades, reflet de la démultiplication à l'infini d'une seule et même Unité divine. Ces unités, représentées par des points ou des groupes de points, se traduisaient dans les formes du monde sensible par des figures géométriques, en deux ou en trois dimensions. »

Le Nombre d’Or ~ Matila Ghyka

Chacun des 29 nombres sources (identifiés dans le module consacré à la numérologie) peut donc être construit géométriquement en se basant sur sa décomposition. Par exemple :

• L'équation 1 + 1 = 2 correspond à la construction des nombres entiers;
• L'équation 1 + 2 = 3 correspond à la construction de la famille des nombres triangulaires, obtenue en additionnant des nombres entiers;
• L'équation 1 + 3 = 4 correspond à la construction de la famille des nombres tétraédriques, obtenue en ajoutant des nombres triangulaires.

Pour un géonumérologue,ces figures mères, ou modèles géométriques archétypaux, sont comparables aux trois couleurs primaires pour un peintre ou aux quatre lettres de l'ADN pour un généticien. En assemblant ces trois modèles, toutes les autres formes géométriques peuvent être créées.

« Chaque nombre répond, en effet, à une idée et à un hiéroglyphe caractéristiques, si bien que les lois des combinaisons des nombres vérifient la combinaison des symboles et des idées. (…) Cette loi est une des meilleures clefs pour ouvrir les mystères antiques. »

Papus ~ Traité Élémentaire de Science Occulte

Dans L’Archéomètre, Saint-Yves d’Alveydre nous apprend que les Brahmes nomment cet alphabet Vattan; et qu'il semble remonter à la première race humaine, par ses cinq formes mères rigoureusement géométriques (nous avons ajouté l'hexagone qui forme avec le carré et le triangle les 3 pavages du plan).

« Les Brahmes font de cet alphabet un grand mystère, et celui-ci est certainement le prototype aryen de tous ceux de ce genre, dits sémitiques, et qui seraient mieux nommés schématiques. Il y a ceci d'exceptionnel, qu'il est morphologique, prototype des lettres védiques et sanscrites, et qu'il rattache très certainement l'Université brahmanique, si antique, aux Universités primordiales des premiers Patriarches. Il dérive du point, de la ligne, de la circonférence, du triangle équilatéral et du carré; et bien que les Brahmes le nomment « Vattan », il se signe de lui-même : « Adam, Eve et Adama », par ces cinq formes, mères de la morphologie »

« Dans un monde toujours plus complexe, les scientifiques ont besoin de deux outils : des images aussi bien que des nombres, de la vision géométrique aussi bien que de la vision analytique. »

Benoît Mandelbrot

Nous avons vu précédemment que le nombre 4 avait trois décompositions géométriques uniques avant sa réduction :

• 1 + 3, soit un point + un triangle;
• 2 + 2, une ligne + une ligne;
• 4 + 0, un carré et un cercle.

En utilisant les correspondances établies entre les nombres et les formes archétypales (par exemple, un point pour 1, une ligne pour 2, un triangle pour 3, un carré pour 4), il est possible de reconstituer géométriquement un nombre à partir d'un nombre très limité d'éléments.

Comme vous pouvez le voir, le chiffre 4 ne correspond pas nécessairement à un carré comme cela est suggéré dans la numérologie traditionnelle. L'interprétation dépend donc de la décomposition choisie : par exemple, un tétraèdre 4 est très différent d'un carré 4.

La loi de la gravité

Selon cette conception, la loi de la gravité joue un rôle crucial dans la création de notre identité numérique personnelle et son incarnation dans l'espace-temps. En effet, le nombre d'unités (quanta d'énergie) qui compose le nombre de notre nom est étroitement lié à notre identité numérique personnelle.

Loi de l'attraction

La loi de l'attraction intervient ensuite, en pré-déterminant le type de grille sur laquelle les éléments (unités) seront positionnés, par affinité de structure . Cette loi est donc responsable de la mise en place d'une structure qui permettra d'organiser les différentes unités en fonction de leur nature.

Loi de cohésion

La loi de cohésion entre en jeu lorsque les unités entrent en contact avec la grille et s'activent. Cela crée des connexions entre les unités , permettant de maintenir la cohésion de l'ensemble. Une fois que le taux vibratoire de la structure diinue, la forme peut alors apparaître.

Loi d'affinité

Enfin, la loi d'affinité permet à la forme de libérer son propre champ vibratoire, qui attire à elle, par résonance, des formes équivalentes de vibration dans le plan inférieur. Cette loi est donc responsable de la formation de structures complexes, telles que les organismes vivants.